AG et dégustation Cavaletti
L’assemblée générale annuelle de l’association a eu lieu mercredi 3 mars.
Après avoir donné le quitus aux comptes, et présenté le programme de 2020, nous avons accueilli une jeune chocolatière, qui a lancé son activité, juste avant noël. Sophie Basselier, diplômée de Dauphine, avec un master de finances en poche, a décidé de se tourner vers sa passion, je dirai même ses passions, le chocolat et l’équitation, qu’elle pratique depuis sa tendre enfance.
Elle créé sa marque Cavaletti du nom du petit saut d’obstacle. Elle a développé une gamme de pralinés, 4 noirs et 4 laits, chacun avec une particularité différente.
La boîte est sobre et chic. Blanche et rouge. Elle a voulu se démarquer des classiques couleurs du chocolat, beige-marron ou noir ou marine. L’inscription du nom CAVALEtti avec les 2t plus bas que les autres lettres, pour rappeler ces petits obstacles.et sur le bandeau rouge la lettre C en majuscule. Rien n’est laissé au hasard.
Après avoir passé quelques temps aux États-Unis, elle commence à y travailler le chocolat avec une amie américaine. Puis passée par les grandes maisons françaises, elle se lance comme en équitation face à l’obstacle, qu’elle franchit. Elle s’équipe des premières machines, d’une enrobeuse et d’une meule en bois pour broyer ses amandes et noisettes pour réaliser son praliné à base de produits BIO certifiés du commerce équitable. Elle choisit aussi une forme qui rappelle cet obstacle, allongé, rectangle de 8-9 g de 9 cm de long.
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Son praliné traditionnel, sublimé par des éclats de crêpe dentelle, est le premier que nous découvrons. Esthétiquement, il est décoré d’une fine barre, il craque sous la dent, la texture est agréable, les arômes du praliné et du feuilletine s’associent bien. L’enrobage est très fin, mais la longueur du chocolat est très légère. Tous ont un enrobage standard à 64% de cacao, un assemblage pour selon Sophie, ne pas couvrir les arômes du praliné.
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Le second nous surprend, un praliné crémeux, enrichi d’une touche subtile de noix de coco. Même ceux qui d’habitude ne sont pas fans de noix de coco l’apprécient. Cette fois le décor est de deux barres fines colorées.
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Puis le troisième, un praliné onctueux pour suivre sa logique, il a un décor de trois barres fines rosées, le praliné est associé au crunch du quinoa soufflé, qui est grillé et qui évoque le sésame noir grillé. Celui-ci a plus de chocolat incorporé au praliné et il fait l’unanimité des quatre.
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Pour finir, c’est un praliné fondant 100% noisettes du Piemont, et le décor a bien sur quatre barres argentées. Comme dans tous ses pralinés, par souci de limiter le sucre, elle ne le prépare pas « tant pour tant », c’est-à-dire 50% de sucre et 50% de fruits secs, mais 70%-30%.
Cette même gamme est déclinée avec du chocolat au lait à 38% de cacao.
Un début très encourageant qui promet un bel avenir. Elle a déjà des projets de diffusion, dans de très belles enseignes et des contrats à venir dans les comités d’entreprises, dans les hôtels, et… mais ne dévoilons pas les secrets !