Dégustation comparative de pâtes à tartiner
Nous entamons maintenant un nouveau genre de dégustation, possible grâce à un lieu qui nous accueille : la Maison des Associations du XIXe arrondissement.
Nous allons découvrir et déguster les pâtes à tartiner qui ne sont plus limitées au produit phare : le Nutella, mais qui se déclinent sous différentes sortes, natures, parfumées, avec ou sans fruits secs, avec ou sans chocolat.
Notre soirée a débuté par une présentation, par le Dr H. Robert, nutritionniste, sur les idées reçues et la valeur nutritive de la pâte à tartiner. Il nous a expliqué que sa consommation n’était pas plus calorique, que du beurre, prise avec modération au petit déjeuner. Ce repas matinal doit représenter un quart de l’apport calorique journalier. Ces pâtes sont classées dans la catégorie des produits chocolatés bien qu’elles ne contiennent souvent pas plus de 10% de cacao. Il faut surtout se méfier des pâtes à tartiner de marques d’hypermarchés qui contiennent des graisses saturées comme de l’huile de palme.
(se référer à ses ouvrages)
Après un petit exposé sur l’origine italienne du Nutella, inventé par Pietro Ferrero, dans la région d’Alba, appelé au départ, Supercréma, puis Tartinoise, sa transformation de pain de chocolat, baptisé Giandujot, en crème de noisettes, suite à un été caniculaire qui le fit fondre, nous sommes passés à la dégustation à l’aveugle de 7 sortes de pâtes à tartiner différentes préparées, par des artisans chocolatiers, des industriels et même des passionnés à la hauteur de grands chocolatiers.
Dégustation des pâtes à tartiner
La première pâte nature, de la marque Dardenne a des arômes de fruits secs brûlés, un goût très sucré, puis en fin de bouche une pointe salée et piquante. Elle est grasse et n’a pas de longueur. Sa composition est à base de fructose et de cacao en poudre, de lait écrémé et est issue de l’agriculture biologique.
La seconde appelée Caramélier de la maison Le Roux à Quiberon, est une pâte au CBS (caramel beurre salé) avec des amandes, des noisettes et des noix. Elle est assez sucrée. Sa couleur est claire, et des morceaux de fruits sont visibles et sensibles.
Troisième de la même maison est une pâte nature, parfumée au nez avec des arômes de cacao. A l’attaque en bouche, elle est croustillante, peu sucrée, et en fin de bouche, elle a un goût légèrement salé. On dirait un praliné à l’ancienne.
Notre quatrième pâte est préparée avec des poires williams et du chocolat de couverture. Elle est élaborée par un artisan, l’Epicurien. Elle a un aspect pâte de fruits, elle est fruitée au nez et en bouche ses petits grains craquants font penser à de la figue.
Notre cinquième dégustation est aromatisée à la coriandre et citron vert. Elle est fabriquée au pays basque chez M. Andrieu. Elle reste collante au palais, on a des saveurs d’agrumes sans noter vraiment le citron vert, et la coriandre n’est pas perceptible.
La sixième pâte à tartiner est nature. Elle est préparé sur commande par le chocolatier de Saint Germain en Laye P.Le Gac. Elle fait l’unanimité des dégustateurs, Ses arômes de cacao sont équilibrés, elle a de la longueur en bouche. On a l’impression d’avoir une ganache.
Pour finir, c’est un de nos membres qui nous fait découvrir ses créations ; une pâte de cacao au citron vert et gingembre. Sa spécificité est d’être préparée à l’eau et non à la crème ou au lait. Ses arômes sont puissants, le gingembre est à peine prononcé.
Le vote de la meilleure pâte revient ex-æquo aux deux chocolatiers de renom
Pascal le Gac et Le Roux.
Avant de passer à notre assemblée générale, un de nos membres, nous fait découvrir sa production de vin de noix, recette qu’il reprend de ses grands parents et que nous apprécions tous.
La soirée reprend le début en se terminant par un quizz sur le Nutella.
France Nahum Moatty
Présidente